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mercredi 23 mai 2012

Les fantastiques promesses du roi Benjamin aux parents


Publié le 21 Mai 2012


Aimeriez-vous que vos enfants "ne transgressent jamais les lois de Dieu" ?

Aimeriez-vous que vos enfants "ne se battent ni se querellent entre eux" ?

Que ne donnerait pas la plupart des parents pour ces deux promesses !

Bien, mais en fait, ce sont deux des dix promesses énumérées par le Roi Benjamin - promesses qui pourront être les nôtres si nous relevons le défi sur lesquelles elles sont fondées.

Avant que nous accédions à ce défi ou aux conditions, et avant de devoir répondre à la revendication de ces promesses, regardons d'abord l'ensemble de la liste.

Les écritures disent ".. si tu fais cela .." (nous arriverons à ce qu'est  "cela" dans un moment)
1.- Tu te réjouiras toujours et seras rempli de l'amour de Dieu
2.- et conserveras pardon de tes péchés,
3.- et progresseras dans la connaissance de la gloire de Dieu.
4.- Tu ne seras pas enclin à nuire à autrui mais tu vivras en paix.
5.- Et tu ne souffriras pas que tes enfants soient affamés ou nus.
6.- Pas plus que tu ne souffriras pas non plus qu'ils transgressent les lois de Dieu.
7.- Pas plus qu'ils ne se battent ou se querellent.
8.- Mais tu leur enseigneras à marcher dans les voies de la vérité et la sagesse
9.- Et à s'aimer les uns les autres et à se servir les uns  les autres.
10.- Et vous-mêmes, vous porterez aussi secours à ceux qui ont besoin de votre secours.
Quelle liste ! Ne ferions-nous pas n'importe quoi pour obtenir ces promesses ?
Aussi, revenons au verset précédent pour voir quel est le défi ou la condition qui nous mène à ces promesses. Dans le verset 11 de Mosiah 4, le Roi Benjamin parle à son peuple et l'admoneste à faire une chose importante, qui les mènera à ces 10 promesses qui suivent dans les versets 12 à 16. Le défi est présenté comme suit : " Souvenez vous et gardez toujours le souvenir de la grandeur de Dieu et de votre propre néant… et vous humiliez dans les profondeurs de l'humilité, invoquant quotidiennement le nom du Seigneur, demeurant avec constance dans la foi de ce qui est à venir."
En d'autres mots, si  nous, en tant que parents, sommes humbles et proches de notre Père Céleste, nous souvenant de sa grandeur et de notre "néant" , nous développerons alors une attitude et une foi dans une atmosphère remplie d'amour et de pardon dans nos maisons, où les besoins sont satisfaits et où les enfants s'aiment et s'aident les uns les autres, sans se battre ni se quereller ou transgresser les lois de Dieu.
Certains qui ont lu les versets 12 à 15 ont pensé qu'ils lisaient des admonestations - que Benjamin nous disait qu'il fallait interdire à nos enfants de se battre ou de se quereller et de les instruire à s'aimer les uns les autres. Mais par une lecture plus attentive, il est évident qu'il ne s'agit pas d'une liste d'admonestations mais d'une liste de promesses, et celles-ci sont toutes promises aux parents qui développent cette merveilleuse attitude du "néant" personnel et de l'humilité qui élèvent et qui adorent Dieu. Et lorsque nous pensons à cela, nous réalisons que les bénédictions qui sont promises, découlent naturellement du défi. Des parents humbles et pieux qui voient leurs enfants comme une merveilleuse intendance, sont ceux qui peuvent apporter dans le foyer, les conditions et l'atmosphère pour que ces promesses deviennent réalité.
Alors, ceci est-il la clé d'une bonne compétence parentale ?  Ne cherchons pas le nombre de méthodes ou de techniques que nous connaissons ou la liste des choses pour enseigner nos enfants. Mais plutôt, l'humilité et l'esprit de prière de nos propres coeurs.


Publié dans le Deseret News

J'ai envie de soleil, d'été, de chaleur et des vacances pour les enfants...







vendredi 4 mai 2012

Souvenirs.... en vrac !!

 J'ai retrouvé anciennes sur l'appareil photo de Maurice Prises par lui !!  Ici Mamy et Lola toute petite ...
 Laurent, Anthonny, Valentin et Esther...

  Adeline et Aurélien...
 Justine et Luke...
Lilian et Lenzo...

mardi 1 mai 2012

Conférence spirituelle à l’université de Brigham Young : La repentance et le pardon renforcent le mariage



Lorsque les individus sont rapides à se repentir et rapides à pardonner, les mariages sont renforcés, disait Rick Miller au corps enseignant et aux étudiants durant la conférence spirituelle du campus au centre Marriott à BYU mardi 19 janvier dernier. Bien qu’il parla spécifiquement des relations maritales, il dit que les principes de repentance et de pardon s’appliquent à toutes les relations.


« Dans la plupart des cas, nous ne sommes mariés que peu de temps avant de se heurter aux sentiments de son conjoint. » a dit Frère Miller, professeur de ‘L’école de la vie de famille’ à BYU. « Que ce soit intentionnel, basé sur l’égoïsme, ou juste une erreur d’inadvertance, nous finissons tous par commettre des actes qui heurtent notre conjoint. »
Le remède, disait Frère Miller, est de s’excuser sincèrement. Mais parfois, ‘Je suis désolé’ n’est pas si facile à dire. « Pour vraiment être efficace, des excuses doivent être sincères et venant du cœur. » dit-il. « On a besoin de preuve du fait que vous êtes vraiment désolés et que vous regrettez ce qui a pu blesser ou offenser votre conjoint. … Des excuses sincères signifient que vous prenez la responsabilité de votre erreur ou de votre offense. »

Frère Miller parlait de façons de s’excuser qui pourrait être moins sincère, causant parfois plus d’offense. Des excuses désinvoltes et inadéquates et demander pardon trop souvent créent une réaction opposée et laisse la personne offensée blessée.

Alors que les offenseurs luttent pour ne pas refaire l’offense et s’excuse sincèrement, ils sont plus enclins à s’humilier et à se repentir, disait-il. « Nous luttons pour surmonter nos faiblesses et développer plus de qualité chrétiennes » ajouta-t-il. « En faisant cela, nous devenons de meilleure personne et de meilleur conjoint. » Parfois, les obstacles se dressent sur le chemin du pardon, disait frère Miller.

« Tout d’abord, il nous arrive de ne pas savoir que nous avons fait quelque chose de blessant ou d’offensant à notre conjoint. » observa-t-il. « Il est alors difficile de demander pardon sans savoir que nous avons fait quelque chose de travers… »

« Lorsque notre conjoint fait quelque chose qui blesse nos sentiments, nous devrions le lui faire savoir pour lui donner l’opportunité de s’excuser et de se repentir. » disait-il. « Ca ne veut bien sûr pas dire de montrer du doigt chaque petite faiblesse ou erreur ; agir ainsi serait de violer les besoins fondamentaux du mariage qui est de nourrir et d’élever l’autre. Mais, si nous trouvons que notre partenaire dit ou fait quelque chose qui crée des sentiments négatifs qui s’enveniment et qui ne veulent pas partir, alors il est important d’en parler à son conjoint et de lui faire savoir qu’il ou elle a fait quelque chose de blessant. »

Un autre obstacle est sur le chemin du repentir, l’orgueil, disait frère Miller. « Demander pardon et se repentir requièrent un regard sur soi, d’être humble et de prendre la responsabilité de nos erreurs et faiblesses. L’orgueil est l’antithèse de ces vertus » dit-il. L’une des façons permettant aux individus de s’éloigner de l’orgueil est en essayant de changer afin d’avoir l’attitude d’une meilleure personne, au lieu de changer la faiblesse d’un partenaire, disait-il. « Alors que nous devenons plus humble, nous allons vouloir s’améliorer dans nos vies et prendre la responsabilité de nos faiblesses. Nous voudrons nous excuser et lutterons pour devenir de meilleures personnes, ce qui est le noyau de la repentance. »

Mais pour qu’un mariage est du succès, disait frère Miller, il doit y avoir plus que juste de la repentance, il faut également le pardon.

« Ces deux principes de l’évangile sont complémentaires et les deux sont nécessaires pour progresser spirituellement. Tout comme d’autres principes de l’évangile, comme la foi et les œuvres, la justice et la miséricorde, la repentance et le pardon sont plus efficaces lorsqu’ils sont compris et appliqués ensemble. »

L’un des poisons les plus meurtriers dans le mariage est le ressentiment, disait frère Miller. Bien que le ressentiment ne ruine pas un mariage en une nuit, il peut détruire l’amour au fur et à mesure qu’il s’accumule et qu’il est laissé non traité. « Tout comme la repentance lave nos péchés et nos faiblesse, le pardon lave les blessures et est le parfait antidote au poison qu’est le ressentiment. » dit-il. « Le pardon neutralise complètement le ressentiment et fait de la place dans notre cœur au sentiment l’amour qui fleurit et grandit. »

Pardonner signifie surtout laisser les choses partir, disait-il. Mais parfois, il est difficile de pardonner, oublier et passer à autre chose.

« Il y a certaines blessures qui sont profondes, très profondes. » dit-il. « Parfois, un conjoint a du mal à pardonner quelque chose que les autres peuvent considérer comme insignifiant. Dans d’autres cas, le conjoint réalise que son niveau de ressentiment a atteint un point où il/elle est tellement submergé(e) qu’il/elle ne peut pas tout simplement oublié et passer à autre chose. Dans toutes ces situations, la personne vient à réaliser qu’elle ne peut pas pardonner toute seule ; elle a besoin d’aide. »

Dans ce cas, le pouvoir guérisseur du sacrifice expiatoire est nécessaire, disait frère Miller.

« Le pouvoir guérisseur du sacrifice expiatoire s’étend au-delà de ceux qui se repentent » dit-il. « Il guérit également ceux qui souffrent, sont peinés ou ont de la douleur. (…) En conséquence, à travers le sacrifice expiatoire, [le Sauveur] nous enlève souffrance et douleur, ce qui nous donne alors la capacité de pardonner notre conjoint lorsqu’il/elle nous a sérieusement offensés. »

A travers la repentance, le pardon et en utilisant le sacrifice expiatoire, toute relation peut être améliorée et fortifier, disait-il.

Même les couples sur le point de divorcer peuvent s’éloigner des chemins destructeurs de batailles constantes en s’humiliant, se regardant intérieurement, s’excusant de nos erreurs et luttant pour se pardonner l’un l’autre. Alors que les couples ont confiance au miracle et au pouvoir guérisseur du sacrifice expiatoire, les mariages peuvent être sauvés.

« Soyons prompt à prendre nos responsabilités pour nos propres péchés et faiblesses qui créent le stress et blessures dans nos mariages » dit-il. « Utilisons le pouvoir guérisseur du sacrifice expiatoire pour surmonter nos péchés, nos imperfections et nos faiblesses. » Si les individus agissent ainsi, alors ils seront capables de guérir les cœurs brisés et les relations.

« La sacrifice expiatoire amène de l’espoir pour chacun d’entre nous et pour nos mariages. » a dit frère Miller. « Si nous sommes rapide à nous repentir et rapide à pardonner, nos vies et nos mariages seront bénis pour toute l’éternité. »